Je t'aime mon amour, ma femme
Si je n'avais pas d'amour... je ne serais rien...
Et, en l'ayant, je me livre et je ne suis rien.
L'amour, si noble, nous rend humbles.
Il nous possède et possède ainsi nos forces, nos volontés;
il nous laisse vulnérables vis-à-vis de l'autre et de ses désirs.
Il nous rend esclaves,
sans que pour autant nous nous sentons apprivoisés et que nous
ayons des envies de liberté. C'est une prison volontaire.
Il nous donne des limites et nous rend illimités.
Le rire de l'autre peut être notre bonheur,
ainsi que sa larme notre chagrin.
L'être aimé peut toucher notre âme à n'importe quel moment
et nous laissons nous mêmes la porte ouverte, sans restrictions.
Quand l'amour devient la raison de notre existence,
son manque peut devenir aussi sa non raison d'être.
Nous sommes si grands et si petits quand nous aimons quelqu'un!
Je ne sais plus qui je suis si nous ne sommes pas deux.
Et si nous ne sommes pas deux, je suis personne.
Je mourrai d'amour, si d'amour je ne peux pas vivre.
L'amour nous moud, nous transforme.
Et il fait tellement mal qu'il nous apprend la résignation,
l'acceptation.
C'est une porte sublime par où nous entrons
et où nous laissons à l'entrée nos défenses.
Et, malgré ça, nous nous sentons assez forts pour affronter le monde.
Nous sommes des condamnés qui ont reçu la grâce.
L'amour n'a pas de raison, pas d'explication,
pas de définition. Il est tout pour tout.
Celui qui a aimé une fois, aimera encore.
Et il pleura. Et rira.
Et il rendra grâces pour cette auréole qui le rend différent aux yeux du monde.
L'amour est sublime et nous rend sublimes.
Plus de mots... si l'amour, sans rien dire, dit tout...
Tout per te, doucement
( Je t'aime mon vie,ma femme )